Objectif Zéro Impact

Objectif Zéro Impact

26 septembre 2022 0 Par StephOnABike

Canicules, sécheresses, incendies dévastateurs, crise climatique…, notre environnement est sujet à des changements climatiques aussi rapides qu’importants, impactant nos modes de vie et la pérennité de la planète.

L’activité humaine et la production de gaz à effet de serre (CO2, méthane, gaz fluoré…) qui y est associée participe au réchauffement climatique. (voir vidéo ci-dessous)

source : NASA Climate Change

Face aux bouleversements climatiques dont l’humanité est témoin, il est important de prendre conscience de l’urgence de la situation et d’envisager des changements rapides de nos comportements, tant collectifs qu’individuels.
Si sur le plan collectif nos têtes pensantes pinaillent sur une histoire de calendrier, avec comme seul résultat de ne pas prendre de décision, sur le plan individuel il est possible d’agir quotidiennement et à notre échelle, grâce à de petites actions visant à limiter notre impact sur l’environnement.

Le champ des possibilités est vaste, en dresser une liste exhaustive serait trop long. Sans se mettre le cerveau en ébullition, il y a quelques actions « logiques », faciles à mettre en oeuvre… avec un peu de bonne volonté.

L’écomobilité

La mobilité durable apparait comme un moyen facilement accessible à tout un chacun pour limiter son impact sur la planète, tant concernant la réduction des de gaz à effet de serre, que sur les nuisances sonores.
La mobilité-douce peut prendre plusieurs aspects, selon vos préférences et vos lieux d’habitations.

Le co-voiturage est une solution écologique (et économique) de limiter la production de gaz à effet de serre. N’est-il pas aberrant aujourd’hui d’utiliser une voiture pour un trajet individuel, alors que celui-ci pourrait être mutualisé. Au rang des bénéfices on notera la réduction des gaz à effet de serre individuel, qui est quand même le but recherché, mais également la réduction de la pollution sonore en réduisant le nombre de véhicule sur les routes. Sans compter les économies substantielles qui peuvent être réalisées en mettant en commun un véhicule et ses frais annexes (essence, assurance, entretien).

L’utilisation des réseaux de transport en commun, quand il existe…, est une autre alternative non négligeable. Certes, des contraintes sont liées à ces modes de déplacement, tel que les horaires, qui peuvent engendrer de l’attente, mais aussi le fait qu’il faudra souvent compléter ce mode déplacement par un autre pour rejoindre votre domicile.
Il s’agit néanmoins d’une solution viable pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et participer activement au désengorgement des villes et les réseaux routiers.

Enfin, il y a le vélo, le fameux vélotaf, qui attire autant qu’il effraie. Se déplacer en vélo est à ce jour, l’unique moyen, sans compter la marche, qui soit 100% neutre* en émission de CO2. Il permet de s’affranchir totalement de la voiture ou des transports en commun. Laissant une totale maitrise de ses horaires et déplacements. Permettant de désengorger les centres urbains, mais aussi de limiter drastiquement les nuisances sonores.

* ne concerne QUE les vélos musculaires et je parle là de l’utilisation et pas de la production


Anecdote : Je me rappel d’une personne qui m’a un jour tenu un discours totalement aberrant, quant au bienfait du vélotaf pour la planète, arguant que, de toute façon, même en vélo je participais à l’émission de gaz à effet de serre… en respirant !!! 😮


Au-delà de l’aspect écologique, il s’agit aussi d’un moyen de transport à échelle humaine. En réduisant son champ d’action aux capacités de l’utilisateur, il permet de se reconnecter avec son environnement. Les déplacements deviennent davantage réfléchis et optimisé. Plus lent, il permet de profiter de la nature et de redécouvrir son environnement.

Par ailleurs, le vélo apporte un bien-être psychologique que la voiture ne peut apporter. Que celui qui n’a jamais ragé dans un bouchon ou en recherchant une place de stationnement lève la main ?

Le vélo permet également de réaliser des économies substantielles (pas d’essence, pas d’assurance, pas de révision couteuse… la bête noire de l’économie).

Bien entendu, il est possible de trouver des arguments pour ne pas de mettre en selle, notamment :

  1. en vélo on transpire, pas idéal pour aller au travail
  2. parfois il pleut
  3. la nuit c’est dangereux
  4. la cohabitation avec les voitures est problématique
  5. on va me voler mon vélo

Tous ces arguments en défaveur du vélo sont une réalité, mais à qui s’en donne les moyens une solution est accessible !

  1. partir en avance, prévoir un change et il n’est pas nécessaire de se prendre pour Hinault
  2. pantalon et veste de pluie sont la meilleure des protections contre la pluie
  3. un éclairage adapté mettra le cycliste en sécurité, tant de jour que de nuit
  4. il y a toujours des conducteurs irrespectueux, mais d’expérience, la tendance change
  5. bien sécurisé, un vélo ne risque rien

Et dernier point… le vélo c’est bon pour la santé. Il permet de pratiquer une activité sportive quotidienne, ce qui en soit n’est une mauvaise chose.


Pour aller plus loin

Pour celles et ceux qui voudraient aller plus loin dans la pratique de la mobilité douce, le magazine « Carnets d’Aventures » propose dans son dernier numéro (sommaire ici), un article fort intéressant sur le sujet.
Je ne saurais vous recommander de courir l’acheter.

Loin du vélotaf, le sujet est abordé sous un angle différent, proposant l’écomobilité, non plus au quotidien, mais comme une alternative pour partir à la découverte de nos montagnes.

En effet l’écomobilité ne se limite pas aux déplacements urbains, mais peut-être aussi associée à vos envies de vacances et de loisirs.


Retour d’expérience : Vélotafeur depuis plus de 10 ans, à raison de 5 jours par semaine, pour 20 kilomètres quotidien, quelque soit les conditions météorologiques, sur un axe urbain, puis en forêt non éclairée. La cohabitation avec les autres usagers de la route se passe bien, même s’il y a toujours des exceptions. C’est pourquoi, en vélo, il faut toujours anticiper et que le principe du « Voir et Être bien vue » prend ici tout son sens et est la clef de la sécurité.
Par ailleurs, ces quelques minutes me permettent de faire un break entre vie professionnelle et familiale, ainsi après une demi-heure de vélo, mes problèmes professionnels ne viennent pas polluer ma vie personnelle.


L’éco-citoyenneté

C’est un terme un peu générique, que je préfère à écologiste. Être éco-citoyen c’est se préoccuper de son environnement, sans devenir un intégriste de la sauvegarde de la planète. C’est faire preuve de bon sens et avoir des actions quotidiennes simples, non contraignantes, afin de prendre soin de la planète.

Parmi ces actions, il est possible de citer :

  • Réduction des déchets quotidiens
    Privilégier des articles de grande consommation utilisant le moins déballage possible. De plus en plus de fabricants (peut-être pour s’offrir une virginité et gagner des parts de marché…) on prit conscience de la nécessité de réduire les emballages plastiques et d’utiliser des matières recyclées pour confectionner leurs emballages.
    Il est aussi possible de ne plus utiliser des sacs plastiques à usage uniques quand vous achetez vous fruits et légumes. Utiliser sac réutilisable ou peser vos articles en vrac est possible.
  • Trie des déchets
    Une majorité des déchets est aujourd’hui incinéré, libérant lors de la combustion des gaz à effet de serre. En triant et notamment en compostant les déchets alimentaires (épluchures de fruits et légumes, reste de viande, sachet de thé… sans agrafe, etc…) vous participerez activement à la réduction des déchets incinérés et donc à la réduction des gaz à effet de serre.
  • Réduction de la consommation électrique
    D’un simple geste, vous pouvez limiter votre consommation électrique en débranchant vos appareils en veille. A quoi bon faire fonctionner votre routeur 24h/24 alors que vous n’êtes chez vous que 14 heures par jour et que vous en passer 8 à dormir ?
    Installer une rallonge avec interrupteur sur votre téléviseur, lecteur DVD, ordinateur permettra de réduire votre consommation électrique.
    Il est entendu, d’une manière générale, que l’ensemble des appareils en veille dépasse les 50w / an.

Mais éco-citoyen c’est aussi participer au nettoyage de son environnement ou simplement se baisser pour ramasser une canette abandonner en forêt. Il est ainsi possible de participer à des journées de collecte de déchets, mais il est aussi possible d’en prendre l’initiative et le faire de son côté à l’occasion d’une ballade en pleine nature.
Eco-citoyen c’est envisager la nature comme sa propre maison et la respecter comme tel.
Qui aurait l’idée d’abandonner un emballage de burger sous son canapé, ou encore de jeter son mégot de cigarette dans sa salle de bain ? Alors pourquoi tant de personnes agissent ainsi dès lors qu’ils ont passé le seuil de leurs maisons ?

La dépollution c’est l’affaire de tous… donc à vos sacs poubelles !