Aussi loin que je me souvienne, le vélo a toujours été lié à ma vie. J’ai passé ma jeunesse sur un vélo, d’abord un Bicross, puis sur un VTT avant de rejoindre le rang des routards.
Pré-ado, c’est le Bicross, l’ancêtre du BMX, qui accaparait tout mon temps. A cette époque je fanstasmais sur les exploits de Xavier Redois et Mike Miranda au Palais Omnisport de Paris Bercy (… le POPB pour les intimes).
Adolescent, la vague du VTT m’emporta avec elle, me donnant accès à un terrain de jeux, plus vaste et plus excitant. Les montagnes du Chablais s’offraient à moi…
Avec l’organisation des premières compétitions de VTT en France, ma pratique devint plus intensive et rigoureuse. Chaque temps libre étant consacré à l’entrainement, dans l’optique de décrocher un podium.
C’est à cette époque, afin de compléter mon entrainement VTT, que le vélo de route fit son entré dans ma vie, m’ouvrant un terrain de jeux encore plus vaste. Du Chablais, je m’élançais sur les routes de toutes la Haute-Savoie, voir un peu plus.
Ce fût également pour moins mes premiers rêves de voyage à vélo. Je m’imaginais traverser le continent australien du Nord au Sud en vélo et en solitaire.
A force d’entrainement et d’abnégation, je décrochais mes premiers podiums dont quelques plus hautes marches. Mais les études devinrent la priorité, reléguant VTT et vélo de route au second plan pendant quelques années et mettant fin à mes rêves de voyages.
Le VTT revint en force dans ma vie par l’intermédiaire de la DH et du Freeride. Une pratique nettement plus engagée, plus riche en adrénaline, mais aussi plus gourmande en séjour aux urgences.
Quelques fractures et traumatismes plus tard, ma pratique évolua vers une pratique All Mountain, une discipline plus soft où le mollet retrouvait tout son utilité !
Avec l’âge et la sagesse qui va avec (parait-il), je ressentais le besoin de faire un geste pour la planète. C’est ainsi qu’en 2008, le vélotaf fit irruption dans ma vie. Cette pratique devient rapidement une habitude quotidienne, quelque soit la météo.
C’est également à cette époque que l’envie de voyager à vélo me revint en tête. Après quelques galops d’essais, avec notamment la Grande Route des Alpes, je me retrouve aujourd’hui à préparer un voyage de trois mois en direction de l’Islande.